Workshop participatif, en présentiel ou online, 1.30 à 4 h
Kanton Aargau: Kultur macht Schule Netzwerktreffen Lenzburg 15.06.22 (partie 1: 1h15), m2act Lausanne 12.11.22 (partie 1 & 2 : 3h), Alumni Netzwerk ZHdK Zurich, 10.02.23 (partie 1 & 2 : 3h30),
Follow up : Open Futures x KlimaKontor, 4.04.23 (partie 1 & 2 : 2h30)
Dans un secteur culturel marqué par une grande précarité économique – encore renforcée par la pandémie, il apparaît évident que la durabilité écologique ne peut être atteinte qu'avec la durabilité sociale et économique. Sans durabilité socio-économique, les actrices et les acteurs culturel.le.s ne sont tous simplement pas en situation de s'engager (pleinement) en faveur la durabilité écologique (pour aller plus loin, voir par ex. : Théorie du Doughnut de Kate Raworth (eng/fr-Oxfam).
Cet atelier participatif vise donc à sensibiliser les participant.e.s aux différents aspects de la durabilité (écologique, sociale, culturelle, économique) et à leur offrir un espace pour co-concevoir propositions et mesures transformatives ancrées dans une vision intersectionnelle de la durabilité. Le tout afin d'échanger et rêver ensemble à un ecosystème artistique socialement durable et respectueux de l'environnement à l'horizon 2050.
Brise-glace
L'atelier débute en invitant les participant.e.s à partager leurs visions du futur via une carte du futur. Cet exercice brise-glace permet de faire connaissance tout en découvrant la diversité des visions du futur présentes dans le groupe.
Partie 1 : Etat des lieux : culture et durabilité aujourd'hui
Nous commençons ensuite par identifier ensemble les mesures de durabilité les plus courantes dans le secteur culturel, et analysons leurs avantages et inconvénients pour les différents acteurs culturels (artistes, institutions).
Ici, il est utile d'introduire une distinction entre les mesures de durabilité qui s'attaquent aux conséquences (ex. : réduction des émissions de CO2) et celles qui s'attaquent aux causes (formes organisationnelles, économie culturelle, valeurs, ...) de la crise écologique et climatique.
Les premières correspondent à une atténuation ou adaptation incrémentale aux effets de la crise climatique et écologique ; les secondes à une transformation plus profonde de l'écosystème culturel.
Par exemple, nous devrions nous demander non pas "comment prendre moins l'avion ?" mais bien "pourquoi prendre l'avion ?", c'est-à-dire : quelles formes organisationnelles, quelle économie de la culture, quelles valeurs, etc. sont en cause derrière nos pratiques de mobilité ?
Travailler sur ces causes profondes nous aide à élargir notre définition de ce qui n'est pas durable dans le secteur culturel en intégrant la dimension socio-culturelle et économique de la durabilité.
Partie 2 "Le secteur culturel en 2050 : imaginer des propositions transformatives"
Afin de traduire ces réflexions en propositions concrètes, les participant.e.s sont invités à imaginer en petits groupes des formats culturels, des pratiques et des formes d'organisation transformatives. Enfin, nous échangeons et rêvons ensemble à un écosystème artistique durable et respectueux de l'environnement en 2050.
Artificial Intelligence generated art:
from text prompts." (See wikipedia,
"Forest" by pytti5, © Commons CC0 1.0)